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Pour les entreprises
La
vente de prestations intellectuelles à haute valeur ajoutée constitue un
exercice délicat d'équilibre entre le haut niveau d'exigence des clients et la
gestion du potentiel de production que représentent les salariés. La demande en
augmentation constante sur les trente dernières années, malgré les conjonctures
difficiles engendrées par les cycles économiques, montre une Branche créatrice
d'emplois de façon continue.
L'organisation
des entreprises de nos différents secteurs est très spécifique en raison de
cette notion de service.
De
fait, nos organisations sont radicalement différentes du modèle d’organisation
et de gestion des sociétés industrielles de production: la souplesse des
relations collectives, la nécessité de prises de décisions rapides,
l'adaptation constante aux besoins des clients, le nombre restreint des niveaux
hiérarchiques, caractérisent la Branche.
Cette
gestion est influencée par ces impératifs, empreinte d'une tradition de
dialogue social, voire de discussion vive, en raison de l'individualisme de
certains salariés (peut-être dû à leur type de formation et à des conditions de
travail moins pénibles que dans d’autres secteurs) et du libéralisme nécessaire
auquel sont attachées les entreprises oeuvrant sur ce secteur marchand, en
France et à l'étranger.
Ainsi,
au regard de cette organisation du travail, certains thèmes de négociations ont
pu mieux se traiter et trouver à s’appliquer. Tandis que d’autres, plus rigides
et mieux adaptés à d’autres schémas d’organisation ont été négociés plus
difficilement dans notre Branche.
Avec
des charges d’entreprises principalement constituées de frais de personnel toute évolution des rémunérations et des
charges associées, tant conventionnelle qu’au sein des entreprises, est plus
sensible dans notre Branche que dans d’autres, (celles qui utilisent de la main
d'oeuvre à bas niveaux de qualifications peuvent bénéficier d'allègements de
charges calculées sur la base du SMIC).
Le
coût complet d'une action de formation ne peut être comparé aux standards
moyens habituellement utilisés dans la mesure où le haut niveau de qualification des salariés exige de faire appel
à des formateurs ayant eux-mêmes un haut niveau de qualification.
Déjà
considérée comme un investissement par l'entreprise de la Branche, la formation
continue l'est encore davantage face à l'ampleur des besoins liés à
l'utilisation accrue des technologies en évolution, au maintien et au
développement des compétences, à la nécessaire reconversion des salariés dont
l'emploi et/ou les compétences sont en mutation.
Cet
investissement est entièrement financé par les entreprises dans le cadre du
plan de formation, et ce au-delà de l'obligation légale.
Par
ailleurs, les dispositifs de formation en alternance (apprentissage,
qualification des jeunes de moins de 26 ans, contrats d'adaptation strictement
encadrés) sont peu utilisés, du fait de l'inadaptation totale des dispositions
législatives, réglementaires et interprofessionnelles aux professions de la
Branche (les entreprises de la Branche
financent ce type de formation au bénéfice d’autres Branches qui elles,
sont sur-consommatrices au-delà de leurs capacités de financement).
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Vous pouvez retrouver le Betor Pub sur Internet :
le
site du syndicat Bétor Pub CFDT
(mise à jour
15/01/2004)
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