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La question de la mobilité est une vraie question pour le secteur.
La problématique des employeurs :
·
S’il n’y a pas
de clause de mobilité : la mobilité n’est pas imposable hors du bassin d’emploi
·
S’il y a une
clause de mobilité : le refus d’exécuter la clause de la part du salarié est un
licenciement pour « cause réelle et sérieuse » (3 mois de prévis, ses
congés payés et l’indemnité légale de licenciement) et non un abandon de poste
La
problématique des salariés :
· Perte de l’emploi en cas de refus de la mobilité
·
démission
·
licencié
illégalement pour abandon de poste
·
licencié
légalement pour cause réelle et sérieuse.
· Ne pas signer de clause de mobilité à l’embauche (mais frein à l’embauche ?)
La définition de la mobilité pose en elle-même un souci:
·
S’agit-il d’un changement
définitif du lieu de travail entraînant un changement de domicile ?
·
S’agit-il d’un
changement temporaire du lieu de travail entraînant un changement temporaire
de domicile ?
·
S’agit-il d’un
changement temporaire mais long du lieu de travail n’entraînant de changement
de domicile, mais une absence prolongée du domicile ?
·
S’agit-il de
déplacements répétés ou non en dehors du lieu de travail habituel, entraînant
ou non une absence du domicile hors du temps de travail ?
La
pratique de la mobilité par
les employeurs
Le cas le plus classique est celui d’une utilisation subite d’une clause de mobilité par l’employeur alors que le salarié n’avait jamais depuis son embauche subit de mobilité.
L’exercice punitif de la mobilité
La question du délai de prévenance, l’information du salarié est souvent très tardive.
Faire payer par les salariés, l’implantation spatiale de l’entreprise.
Deux stratégies opposées semble à l’œuvre :
Certaines
entreprises augmentent leur maillage territorial en augmentant le nombre de
leurs agence (en particulier par rachat d’entreprises)
D’autre à
l’inverse, réduise fortement (voir font disparaître) les agences
Enfin certaine
créé des agences « virtuelles » (il n’y a pas de bureau physique)
Constituer et animer un réseau d’agence a un coût que les employeurs cherchent à réduire en le transférant sur leurs salariés par l’augmentation de la mobilité.
Pic de sorties à 5 ans d’ancienneté, c’est-à-dire à l’âge moyen de la prise des responsabilités familiales.
La mobilité, si elle peut faire rêver certains étudiants, est aussi très probablement l’un des facteurs explicatifs du faible nombre de jeunes filles dans les filières qui constituent les viviers de recrutement de la branche.
Enfin la mobilité (au sens de déplacement temporaire, mais permanent du lieu de travail) est incompatible avec certaines situations personnelles.
A notre sens une négociation franche et âpre
sur la mobilité doit avoir lieu, car la situation actuelle n’est pas tenable du
point de vue des salariés.
Nos revendications !
Sûrement pas
Lister les professions pour lesquelles les clauses de mobilité éventuelle sont réputées non écrite (personnel administratif).
Lister des professions, pour lesquelles les clauses de mobilité sont admissibles, mais nécessite pour leur exercice l’accord explicite du salarié (salaire variable lié à la zone géographique d’intervention)
Les
employeurs ne doivent pas être autorisés à inclure systématiquement des clauses
de mobilité « fourre-tout » dans tous les contrats de travail.
Pour
limiter cette tentation, les clauses de mobilité devraient être définies dans
la CCN.
·
La clause de
mobilité doit faire le choix (et un seul choix) entre
·
Changement
définitif du lieu de travail entraînant un changement de domicile.
·
Affectation de
longue durée, sans changement de domicile mais avec une absence du domicile
·
Déplacement
fréquent mais ponctuel
·
La clause de
mobilité doit être précise quand à son étendue géographique.
·
Il faudrait la
préciser également en matière de fréquence et de durée des déplacements.
A notre sens, un salarié qui refuse la mobilité ne peut pas être plus mal traité qu’aujourd’hui (licenciement pour cause réelle et sérieuse).
Durée de
validité de la clause :
La clause de mobilité pourrait ne plus être valide au-delà d’un certain temps de non-exercice de celle-ci.
Suspension
de la clause :
Il faut tenter d’obtenir la suspension de la clause lorsque lorsque la situation personnelle du salarié est ou devient difficilement compatible avec une mobilité professionnelle.
On
pourrait favoriser la signature de clause (ou d’avenant au contrat) limitée
dans le temps.
L’exercice
de la mobilité doit être loyal de la part de l’employeur.
En
particulier sont refus ne doit pas pouvoir donner lieu à sanction si un autre
salarié relevant de la zone géographique d’arrivée à les compétences pour tenir
le poste ou si autre salarié de l’entreprise est volontaire pour l’occuper.
Remboursement
des Frais directs
Le principe
de la convention doit être maintenu (pas de frais restant à la charge du
salarié), et être précisé pour limiter les pratiques conflictuelle des employeurs
Dans la
mesure du possible, les dépenses prévisibles (transport, hôtel, déménagement,
location de voiture…) sont réglés directement par l’employeur au fournisseur.
Le salarié
doit avoir le choix entre indemnité forfaitaire basé sur les plafonds Accos et
le remboursement des frais réels.
Les
pratiques d’Indemnités Forfaitaire de Frais supérieures au Plafond Accos
doivent être interdites
Conséquences
sur la vie personnelle
Les frais
indirects induits par la mobilité doivent être pris en charge par l’entreprise.
Cela peut induire la mise en place de service géré par la branche. Par exemple
en cas de maladie d’un enfant de moins de 16 ans, alors que le salarié est amené à se déplacer chez le client,
l’entreprise doit être abonnée à un service de garde d’enfant à domicile.
En ce qui
concerne la mobilité impliquant un déménagement et pour les salariés mariés,
pacsés ou vivant en concubinage notoire des mesures devront être défini en ce
qui concerne l’accompagnement du changement professionnel du conjoint. Faute de
telles mesures, la prise en charge financière par l’entreprise des conséquences
financières d’un double domicile est incontournable.
Pour les déplacements d’une durée supérieure à 4 jours en France et dans l’Espace Européen, la CCN doit être dépoussiérée (Actuellement un retour par mois). Il faut poser un droit au retour hebdomadaire de deux jours consécutif. Les moyens de transport utilisés doivent permettre le retour au domicile le vendredi soir et un départ le lundi matin.
Moyen de transport
Il faut harmoniser les moyens de transport entre les catégories de salarié.
La distinction Cadres (1ère Classe) – ETAM (2ème classe) n’est pas acceptable.
Lorsque les
déplacements s’opèrent pendant les horaires habituels de travail, il n’y a pas
de difficulté particulière
Les
déplacements en dehors du temps de travail doivent trouver une compensation.
L’idéal est
une validation de l’écart entre Temps trajet usuel et temps de déplacement
comme temps de travail.
Le Constat
est que cet idéal est rare.
Une
compensation doit donc être trouvée.
Pour les
salariés au forfait jours ou « cadres de mission » on peut imaginer
un système forfaitaire de récupération en jours
Afin de
laisser au salarié le temps de s’organiser, un délai de prévenance clair et
proportionnel à la durée prévisionnelle de la mission doit être mis en place.
Il ne
saurait être inférieur à une semaine (?) pour les déplacements de 2 ou 3 jours.
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Vous pouvez retrouver le Betor Pub sur Internet :
le
site du syndicat Bétor Pub CFDT
(mise à jour
15/01/2004)
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